Ancenis-St Aubin de Luigné 3août
53km
La nuit hawaïenne ne m'a pas empêchée
de dormir. Heureusement. Je pars vers 9 h après avoir pris un grand
café au bar du camping, camping de luxe, comme vous le
voyez.
Je passe à côté d'un grand parking, genre terrain
de foire et je vois une splendide voiture américaine. Je m'approche
et c'est une Cadillac, parfaitement entretenue. Je m'entretiens (ah,
ah, souriez donc!!) avec la propriétaire. C'est une passionnée,
pensez, 25l/100km, il en faut de la passion...
Passage du pont d'Ancenis sur une voie
réservée aux cyclistes, un peu étroite pour se croiser, avec une
remorque de surcroît.
Ensuite la voie verte, consacrée
uniquement aux véhicules sans moteur, se déroule pendant une
dizaine de km. Babel cavale à côté de moi pour quelques km ce qui
me permet d'avancer mieux mais les croisements avec les autres vélos
demandent beaucoup d'attention, de notre part à toutes les deux. Je
dois m'assurer qu'elle est bien « au pied »,elle doit
garder la position jusqu'à ce que je lui dise d'aller.
Un moment, je
fais l'erreur de dire ça au cycliste qui hésitait à me dépasser
et voilà ma Babel qui part en galopant !
La lumière des bords de Loire est très
belle : il fait beau mais avec quelques nuages qui apportent des
reflets moirés au fleuve. Je déjeune à St Florent le vieil sur le
quai après avoir failli arriver trop tard au supermarché : le
rideau était à moitié baissé déjà et j'ai cavalé dans les
rayons. Je vois passer un couple sur une tandem, tous les deux
exactement semblables, ce sont sûrement des clones.
En face d'Ingrandes
Ensuite route partagée avec les
voitures. Il y a beaucoup de voyageurs à vélo. Je croise toute une
famille et la femme s'exclame : « c'est la plus belle
remorque que j'ai jamais vue ! » Je lui crie :
« redites-moi donc ça ! » Tout la famille s'arrête
et on discute un peu. Au final, ils repartent avec le nom du
concepteur. C'est vrai que mon attelage suscite beaucoup de
sympathie, parmi les autres cyclistes mais aussi de la part de
passants.
Je m'arrête de temps en temps pour
prendre des photos. C'est lors d'un de ces arrêts que je reçois un
appel de Claire, notre cousine. J'avais prévu de passer chez elle et
Vincent lundi soir. Elle est à Paris et me dit qu'ils seront chez
eux lundi. Or je suis en avance d'un jour et ne sachant pas
exactement combien de km je dois parcourir avant d'arriver à
Vulaines chez Alain, avant le 16 (fête de famille, but du voyage),
je lui dis que je continue ma route. Elle m'indique quelle est sa
maison et je la prendrai en photo. En effet quelques kilomètres plus
loin...
Le chemin passe sur l'île de Chalonnes et sa maison est en face, à Chalonnes même.Alors que je suis arrêtée, un monsieur à vélo, avec un accent russe me demande où se trouve le café "Staline" (ou peut-être, c'était "Lénine", je sais ce n'est pas pareil, toujours est-il qu'il portait un cageot sur son porte-bagae et je le soupçonne d'être un descendant de russe blanc et de vouloir faire exploser ledit café. En tout cas je n'ai pas su le renseigner.
Bonne journée, rude sur la fin, car se terminant par la montée de la corniche de Chalonnes de quelques kilomètres.
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