mercredi 6 août 2014

Ancenis-St Aubin de Luigné 3août 53km
La nuit hawaïenne ne m'a pas empêchée de dormir. Heureusement. Je pars vers 9 h après avoir pris un grand café au bar du camping, camping de luxe, comme vous le voyez.

Je passe à côté d'un grand parking, genre terrain de foire et je vois une splendide voiture américaine. Je m'approche et c'est une Cadillac, parfaitement entretenue. Je m'entretiens (ah, ah, souriez donc!!) avec la propriétaire. C'est une passionnée, pensez, 25l/100km, il en faut de la passion...


Passage du pont d'Ancenis sur une voie réservée aux cyclistes, un peu étroite pour se croiser, avec une remorque de surcroît.

Ensuite la voie verte, consacrée uniquement aux véhicules sans moteur, se déroule pendant une dizaine de km. Babel cavale à côté de moi pour quelques km ce qui me permet d'avancer mieux mais les croisements avec les autres vélos demandent beaucoup d'attention, de notre part à toutes les deux. Je dois m'assurer qu'elle est bien « au pied »,elle doit garder la position jusqu'à ce que je lui dise d'aller.


Un moment, je fais l'erreur de dire ça au cycliste qui hésitait à me dépasser et voilà ma Babel qui part en galopant !
La lumière des bords de Loire est très belle : il fait beau mais avec quelques nuages qui apportent des reflets moirés au fleuve. Je déjeune à St Florent le vieil sur le quai après avoir failli arriver trop tard au supermarché : le rideau était à moitié baissé déjà et j'ai cavalé dans les rayons. Je vois passer un couple sur une tandem, tous les deux exactement semblables, ce sont sûrement des clones.
En face d'Ingrandes




Ensuite route partagée avec les voitures. Il y a beaucoup de voyageurs à vélo. Je croise toute une famille et la femme s'exclame : « c'est la plus belle remorque que j'ai jamais vue ! » Je lui crie : « redites-moi donc ça ! » Tout la famille s'arrête et on discute un peu. Au final, ils repartent avec le nom du concepteur. C'est vrai que mon attelage suscite beaucoup de sympathie, parmi les autres cyclistes mais aussi de la part de passants.
Je m'arrête de temps en temps pour prendre des photos. C'est lors d'un de ces arrêts que je reçois un appel de Claire, notre cousine. J'avais prévu de passer chez elle et Vincent lundi soir. Elle est à Paris et me dit qu'ils seront chez eux lundi. Or je suis en avance d'un jour et ne sachant pas exactement combien de km je dois parcourir avant d'arriver à Vulaines chez Alain, avant le 16 (fête de famille, but du voyage), je lui dis que je continue ma route. Elle m'indique quelle est sa maison et je la prendrai en photo. En effet quelques kilomètres plus loin...
Le chemin passe sur l'île de Chalonnes et sa maison est en face, à Chalonnes même.
Alors que je suis arrêtée, un monsieur à vélo, avec un accent russe me demande où se trouve le café "Staline" (ou peut-être, c'était "Lénine", je sais ce n'est pas pareil, toujours est-il qu'il portait un cageot sur son porte-bagae et je le soupçonne d'être un descendant de russe blanc et de vouloir faire exploser ledit café. En tout cas je n'ai pas su le renseigner.
Bonne journée, rude sur la fin, car se terminant par la montée de la corniche de Chalonnes de quelques kilomètres.



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