Candé St Martin 5 août, 32 km et 243
cumulé
Le départ ce matin m'a coupé les
jambes. 5 km de côtes au démarrage et quelques raidillons pour
faire bonne mesure. L'arrivée à Saumur tombe sur Décathlon. J'en
profite pour acheter un pantalon et une veste en polaire, je n'aurai
plus froid le nuit. Dépense que je considère comme un
investissement pour cet hiver, vu la manière dont je chauffe le
maison !
Comme je n'ai traversé ni Nantes, ni
Angers je me dirige vers le centre ville. C'est l'heure du déjeuner
et je prends un sandwich à la terrasse d'un café et je regarde. En
face il y a un coiffeur pour homme. La coiffeuse termine de s'occuper
d'un client : coupe rasée, sauf sur le dessus de la tête où
elle laisse un rond de cheveux en brosse qu'elle discipline avec du
gel, l'inverse d'une tonsure en somme. Le gars s'en va, je m'occupe
de mon sandwich et lorsque je regarde à nouveau, même coupe. J'ai
eu l'impression qu'elle travaillait à la chaîne.
Beaucoup de monde dans les rues, aux
terrasses. Après ce bain urbain
le chemin longe la Loire.
Lorsqu'il s'écarte de la route, la piste est gravillonnée et/ou
sableuse. C'est assez pénible, il fait très chaud. Je m'arrête à
Turquant , une jolie fontaine va me permettre de remplir mes bouteilles. Hélas, pas d'eau!
Je laisse le vélo et marche un peu dans la petite cité
de caractère, caractère troglodyte en plus.
Même à pied, les
montées se font sentir et je me dis que ça va être une petite
journée. Puis je rassemble mon courage et monte la dernière côte
de la journée pour m'approcher du château de Montsoreau .
Là
j'aborde des cyclistes espagnols pour les aider :ils sont en
train de chercher sur une carte. Evidemment ils parlent de la
Babelmobile.
A Candé St Martin, le camping prévu sur la carte est
bien là et je m'arrête. Demain je devrai choisir entre me diriger
vers Chinon le long de la Vienne ou longer la Loire en direction de
Tours.
La Savonnière, le 6 août, 52km, 295
cumulés
Je suis partie très tôt ce matin,
vers 7:30. J'ai bien roulé et essuyé de bonnes averses. La route
passe devant le château de Ussé et Villandry. J'ai pris en photo un
des engins dont je parlais précédemment
J'en aurai un autre
pour demain, il faut savoir ménager les surprises !
Le chemin est facile sauf la montée
pour arriver à un charmant village : Huismes, le charme s'est
gagné à la force du mollet ! Le chemin cycliste roule pendant
2 km sur des pavés, juste avant d'arriver à Villandry, un peu dur !
La remorque dont je pensais avoir disséminé les bambous en chemin,
n'a pas bronché. Babel s'est assise, un peu alertée par les
secousses mais s'est vite rassurée. Elle est très facile, j'ai de
la chance. En ce moment elle est couchée dans la tente, elle
pourrait partir, mais elle attend patiemment la balade vespérale.
Chaumont sur Loire, le 7 août, 60km,
355km cumulés
L'engin du jour, pour commencer
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire !
(61, pour les curieux), j'ai eu l'immense surprise, il y a quelques
jours, de recevoir un appel d'Alain m'annonçant que lui, Rolande et
Benoît viendront fêter ça avec moi. Ca me ravit et au long de la
journée, on se sms quelques fois pour le lieu de RDV. La traversée
de tours est compliquée. D'abord juste avant Tours, la piste
cyclable passe près d'un terrain de golf, « La gloriette »
et est interrompue par des blocs de béton et surtout un tas de
gravier au milieu duquel d'autres cyclistes ont creusé un passage.
Très bien, mais un passage pour vélo, pas pour remorque et vélo.
Je descends et dirige mon vélo sur le petit passage. Je sens la
remorque qui cahote et tressaute, mais ça passe, Babelle demeurant
impassible. Bravo. Puis la piste traverse ce qui est annoncé comme
un parc, et se révèle un terrain vague, du moins ce que j'en ai vu,
investi par un campement. Les chiens aboient, la caravane passe...
Ensuite ce sont les panneaux qui disparaissent. Je retrouve la route
du centre ville en demandant aux passants, fort aimables. Dans le
centre, café et 2è petit déjeuner.
Je repars vers Amboise. Lunch
dans un petit parc avec tables et eau potable. Puis je
reprends la route. J'arrive en pleine chaleur et il y a un monde
fou ! La rue piétonne devant le château est bondée, je
laisse mon attelage à l'office du tourisme.Le parterre de fleurs
juste devant sent très bon le miel. C'est mieux que les gaz
d'échappement. J'aimerais prendre un café mais il y a trop de monde
et je file. Au moment de démarrer, m'arrive ce que je redoutais
depuis le départ : je n'avais pas estimé correctement la
largeur de la remorque et elle bloque brutalement. Je tenais encore
le vélo à la main et il n'y a eu aucun mal. Ca pourrait être assez
violent si cela arrivait en pleine vitesse ! Ou même à petite
vitesse, ma pleine vitesse étant la petite vitesse des cyclistes
« normaux ».
La piste monte vers les coteaux, je
reste sur la route, c'est fatiguant à cause de la circulation et le
soleil tape dur mais ça vaut mieux que la grimpette à travers les
vignes. Les derniers kilomètres sont longs mais lorsque j'arrive à
Chaumont sur Loire, je vois une Dacia grise devant l'accueil du
camping et en sortent Rolande, Alain et Benoît. C'est la joie !
Chacun s'installe, on boit à mon anniversaire, j'ouvre mon cadeau et
on part dîner en ville, à Amboise. Soirée très estivale, de
l'animation dans les rues et il y a même de la musique. Bon et
confortable dîner : ça change des maquereaux mangés assise
par terre (j'exagère car les plupart des campings possèdent un coin
pique-nique avec tables et bancs).
La photo est floue mais cela n'a rien à voir avec notre état d'ébriété. C'est la serveuse qui a pris la photo.
Lors du dîner il est décidé de
donner un peu la parole à Babel. Elle commencera son propre blog
d'ici quelques jours. Je suis d'accord pour lui donner voix au
chapitre, à condition qu'elle se montre raisonnable... C'est quand
même moi la patronne !
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