jeudi 14 août 2014

Combreux, 10 août, camping de l'étang de la vallée 37 km , 472 km cumulés
Il a plu cette nuit et comme le ciel est menaçant quand je me réveille, je me dépêche de plier et de ranger puis je déjeune sous un abri à côté de l'accueil.
Aujourd'hui, j'ai eu plein d'aventures. Le cadre, d'abord : je quitte la Loire et rejoints le canal d'Orléans, mais avant je m'arrête prendre mon 2è petit déjeuner à Orléans même, sur les quais. Même si le temps est menaçant, je m'assieds en terrasse. Un jeune homme, un habitué s'adresse au patron : « T'as pas une place en terrasse ? » Je lui propose de partager ma table. On discute un peu de vélo, il me demande si je connais des parcours. Je vais donc lui chercher ma carte du parcours de La Loire à vélo et je lui donne ; je n'en ai plus besoin. Du coup il me paie le café, ça tombait bien, il ne me restait que 2 € dans mon porte monnaie. et la dame à la table d'à côté aussi se met dans la conversation en me disant, c'est bien vous êtes jeune ! Du coup je leur dis mon âge, que c'était mon anniversaire etc.. ; Petit déjeuner très sympa.
Je m'engage sur le chemin le long du canal d'Orléans


Beaucoup de joggers, de gens qui promènent leur chien mais pas de vélo. Je réalise pourquoi quand je tombe sur la malédiction du voyage : une chicane. 


J'en ai passé beaucoup et avec un peu d'attention,ça va. Une fois, bien en aval, j'ai dû me faire aider par un cycliste qui a tenu mon vélo alors que je soulevais la remorque pour la aire pivoter légèrement. Mais là, rien à faire :



Un jogger me confirme : « ça ne passera pas » mais ne propose pas de m'aider...
Je suis en train d'étudier le problème : je dételle ou je fais demi tour. En tout cas, je commence par faire descendre Babel. C'est toujours ça de pris. Arrive un groupe de coureurs. Ni une ni deux, ils me soulèvent la remorque,le vélo et le tour est joué ! Je les prends en photo.


Ils m'annoncent qu'il y a une autre chicane, aussi mauvaise, à 100m. Pas de problème, ils m'accompagnent et refont la manœuvre. Là j'ai eu le temps de sortir mon appareil. 


Ils me conseillent quand même de changer de rive ou de suivre la petite route le long du canal. Ils ne vont tout de même pas m'accompagner jusqu'à Fontainebleau. Merci beaucoup à eux.
Donc au pont suivant je pèse le pour et le contre : changer de rive et rouler sur une piste ou emprunter la petite route. Un autre groupe de coureurs me souhaite le bonjour et je leur demande. Ils me disent qu'il n'y a pas de chicanes mais que ce n'est peut-être pas très roulant. Je les remercie et pars, ils vont dans la même direction et me disent qu'on se reverra peut-être. Je leur dis qu'ils vont sûrement plus vite que moi. Effectivement, un peu plus loin, à Mardié, je les rejoints, on discute un peu et re-photo. S'ils lisent mon blog, merci pour cette sympathique rencontre. 


Je roule presque toute la journée sur de petites routes, avec très peu de circulation. On s'éloigne un peu du canal, il y a des averses et je décide de m'arrêter à Combreux, où un camping est indiqué sur la carte. Autant j'ai rencontré des gens sympa, autant l'accueil du camping est revêche. D'abord, je me fais enguirlander car j'arrive au bureau avec Babel en laisse, « N'amenez pas votre chien ! » Tout ça parce que le gardien a lui même une chienne qui est une peau de vache. Il me l'annonce en disant que sa chienne est comme les vieilles : « con et chiante », ça tombe un peu mal. Il ne m'a fait remplir aucun formulaire et je dois payer 19€ (en général, je paie entre 5 et 8€), en plus il essaie de m'arnaquer encore plus en se « trompant » en rendant la monnaie. Ce qui rattrape un peu la sauce, c'est qu'il y a une petite chèvre en liberté dans le camping, très amicale. 


Je partage avec Babel et elle quelques biscuits. Babel est à moitié rassurée car au centre équestre, la biquette l'a impressionnée avec ses cornes et elle se méfie. A peine la tente montée, un coup de vent accompagné de pluie violente s'abat sur le camping. J'écris dans la tente.

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