Combreux, 10 août, camping de l'étang
de la vallée 37 km , 472 km cumulés
Il a plu cette nuit et comme le ciel
est menaçant quand je me réveille, je me dépêche de plier et de
ranger puis je déjeune sous un abri à côté de l'accueil.
Aujourd'hui, j'ai eu plein d'aventures.
Le cadre, d'abord : je quitte la Loire et rejoints le canal
d'Orléans, mais avant je m'arrête prendre mon 2è petit déjeuner à
Orléans même, sur les quais. Même si le temps est menaçant, je
m'assieds en terrasse. Un jeune homme, un habitué s'adresse au
patron : « T'as pas une place en terrasse ? »
Je lui propose de partager ma table. On discute un peu de vélo, il
me demande si je connais des parcours. Je vais donc lui chercher ma
carte du parcours de La Loire à vélo et je lui donne ; je n'en
ai plus besoin. Du coup il me paie le café, ça tombait bien, il ne
me restait que 2 € dans mon porte monnaie. et la dame à la table
d'à côté aussi se met dans la conversation en me disant, c'est
bien vous êtes jeune ! Du coup je leur dis mon âge, que
c'était mon anniversaire etc.. ; Petit déjeuner très sympa.
Je m'engage sur le chemin le long du
canal d'Orléans
Beaucoup de joggers, de gens qui
promènent leur chien mais pas de vélo. Je réalise pourquoi quand
je tombe sur la malédiction du voyage : une chicane.
J'en ai
passé beaucoup et avec un peu d'attention,ça va. Une fois, bien en
aval, j'ai dû me faire aider par un cycliste qui a tenu mon vélo
alors que je soulevais la remorque pour la aire pivoter légèrement.
Mais là, rien à faire :
Un jogger me confirme : « ça
ne passera pas » mais ne propose pas de m'aider...
Je suis en train d'étudier le
problème : je dételle ou je fais demi tour. En tout cas, je
commence par faire descendre Babel. C'est toujours ça de pris.
Arrive un groupe de coureurs. Ni une ni deux, ils me soulèvent la
remorque,le vélo et le tour est joué ! Je les prends en photo.
Ils m'annoncent qu'il y a une autre chicane, aussi mauvaise, à
100m. Pas de problème, ils m'accompagnent et refont la manœuvre. Là
j'ai eu le temps de sortir mon appareil.
Ils me conseillent quand même de
changer de rive ou de suivre la petite route le long du canal. Ils ne
vont tout de même pas m'accompagner jusqu'à Fontainebleau. Merci
beaucoup à eux.
Donc au pont suivant je pèse le pour
et le contre : changer de rive et rouler sur une piste ou
emprunter la petite route. Un autre groupe de coureurs me souhaite le
bonjour et je leur demande. Ils me disent qu'il n'y a pas de chicanes
mais que ce n'est peut-être pas très roulant. Je les remercie et
pars, ils vont dans la même direction et me disent qu'on se reverra
peut-être. Je leur dis qu'ils vont sûrement plus vite que moi.
Effectivement, un peu plus loin, à Mardié, je les rejoints, on
discute un peu et re-photo. S'ils lisent mon blog, merci pour cette
sympathique rencontre.
Je roule presque toute la journée sur
de petites routes, avec très peu de circulation. On s'éloigne un
peu du canal, il y a des averses et je décide de m'arrêter à
Combreux, où un camping est indiqué sur la carte. Autant j'ai
rencontré des gens sympa, autant l'accueil du camping est revêche.
D'abord, je me fais enguirlander car j'arrive au bureau avec Babel en
laisse, « N'amenez pas votre chien ! » Tout ça
parce que le gardien a lui même une chienne qui est une peau de
vache. Il me l'annonce en disant que sa chienne est comme les
vieilles : « con et chiante », ça tombe un peu mal.
Il ne m'a fait remplir aucun formulaire et je dois payer 19€ (en
général, je paie entre 5 et 8€), en plus il essaie de m'arnaquer
encore plus en se « trompant » en rendant la monnaie. Ce
qui rattrape un peu la sauce, c'est qu'il y a une petite chèvre en
liberté dans le camping, très amicale.
Je partage avec Babel et
elle quelques biscuits. Babel est à moitié rassurée car au centre
équestre, la biquette l'a impressionnée avec ses cornes et elle se
méfie. A peine la tente montée, un coup de vent accompagné de
pluie violente s'abat sur le camping. J'écris dans la tente.
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